Au XIXème siècle, Paul Bert met en évidence une raréfaction de l’oxygène avec l’élévation de l’altitude.
La montagne était considérée comme hostile voir inaccessible. Une équipe de chercheurs décida d’utiliser un ballon dirigeable pour observer les faits. Ils rencontrèrent cependant un problème majeur : une ascension rapide de 0 à
6000 mètres d’altitude est synonyme de perte de connaissance et parfois de décès !
En 1958, les physiologistes estiment que la consommation d’O2 ne permet pas de faire des efforts à une altitude de 8000 mètres. Lors des jeux olympiques de Mexico en 1968, se déroulant à plus de 2200 mètres d’altitude, de nombreux records du monde ont été battus. Par exemple : des records de sprint sur 100m, 200m et 400m masculin furent améliorés mais également au saut en longueur avec Bob Beamon qui a sauté 55 cm plus loin que le précédent record.
De plus, en 1978, Peter Habeler et Rheinhold Messner parviennent au sommet de l’Everest sans bonbonne d’oxygène.
Les nombreux records du monde battus et le fait que des hommes ont été capable d’escalader l’Everest à plus de 8000 mètres, remettent en question l’adaptation de l’organisme à l’altitude.
Ceci n’est qu’un fait physique mais nous pouvons nous demander en quoi l’altitude améliore-t-elle les performances physiques ?
Vous trouverez sur ce site les informations qui vous expliqueront les phénomènes physiologiques qui entrent en jeu lors d’un effort, les caractéristiques de l’altitude et enfin les conséquences sur l’organisme et les limites de l’entrainement en altitude.
NOTRE EQUIPE
Sarah Drubay Laura Fallon Marine Bresson
