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1) La particularité des coureurs kenyans
Depuis des dizaines d'années, lors des championnats du monde, ou encore aux Jeux Olympiques, les coureurs kenyans se retrouvent en tête des sports de fond, et d'endurance.
Ainsi des scientifiques se sont penchés sur la question de ces capacités physiques phénoménales...
En 1993, Coetzen démontra que les coureurs kenyans avaient la capacité de tenir un semi-marathon à 89% de leur VO2max contrairement aux autres athlètes qui le maintiennent à seulement 80%.
Cette importante différence est due à leur anatomie des jambes dotées de qualités neuromusculaires et tendineuses incroyables. Celle-ci peuvent ainsi stocker et restituer l'énergie à chaque appui. Grâce à cela, ils récupèrent de façon optimale et optimisent leur économie de course.
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Par ailleurs, leurs fibres musculaires sont plus rapides, plus résistantes à la fatigue que tout autre marathonien.
Ainsi, ils conservent une qualité de course plus importante qui leur permet d'arriver à des sommets lors de championnats.
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Ces capacités musculaires et anatomiques sont contrôlées par certains gènes... D'ou viennent ils ?
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Une hypothèse a été formulée selon l'origine de cette tribu kenyane :
Ces derniers avaient pour tradition d'offrir des vaches à leur futur femme afin d'obtenir leur main. Ils devaient alors en voler le plus possible afin de devenir un homme et pouvoir se marier. Ainsi, ils devaient savoir courir sur de longues distances, et au plus vite.
S'ils se faisaient attraper ou revenaient les mains vides, ces jeunes kenyans pouvaient être condamnés à mort ou à l'éternel célibat.
Les plus performants ont ainsi pu transmettre ce gène aux générations suivantes qui a finit par constituer une population dotée de capacités supérieures pour les sports de fond.
1.1. Une anatomie particulière
1.2 Des gènes modifiés
1.3 Des facteurs psychologiques et environnementaux
Il ne faut pas oublier que cette capacité est également due à des facteurs psychologiques et environnementaux.
Selon Tim Noaks, c'est le cerveau qui contrôle notre organisme et ainsi notre volonté de poursuivre notre effort ou de l'abandonner. Cette capacité, est chez les sportifs, supérieure. En effet, les athlètes ont une force mentale, les poussant à participer à de grand championnats.
De plus, les coureurs kenyans, vivant dans une grande pauvreté, ont plus tendance à vouloir s'en sortir et ainsi auront une volonté plus intense.
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Enfin, l'altitude est le facteur le plus important de tous. Le Kenya se trouve, en moyenne à 1850m d'altitude. Ainsi, les kenyans ont des conditions d'entrainement leur permettant de faire des efforts plus intenses au quotidien, et ainsi ces efforts seront moindre lors de leur retour au niveau de la mer.
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Le centre d'entrainement le plus connu, se trouve à Iten, à 2600m. Ici, des milliers d'athlètes kenyans, mais aussi du monde viennent s'entrainer avant leurs compétitions. Pour eux, chaque foulée se paye double à cette hauteur. De retour à basse altitude, leur temps (pour un même entrainement) diminue de 5 secondes, et ainsi sur une course en compétition, ils peuvent gagner jusuqu'à 4 minutes.
"L'altitude donne des ailes ! "
2) Les Tibétains


Le Tibet se trouve à une altitude moyenne de 4200m. Pour y vivre, les tibétains possèdent une résistance physiologique à la haute altitude, hors du commun.
Ces derniers ont effectivement subi, il y a 8 millénaires, une modification de l'ADN sur le chromosome 1, les protégeant contre le MAM.
Cette variation du gène sur le chromosome 1 touche 9 tibétains sur 10. Ce gène code des protéines jouant un rôle dans la détection de dioxygène dans le sang. Ainsi, il peut ajuster le métabolisme ( aérobie) qui pourra dégrader les glucides, les protéines, et les lipides grâce à l'oxygène et joue ainsi un rôle clé en athlétisme, pour les courses de fond comme le marathon.
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Cette mutation reste très propre au peuple tibétain, et même les chinois vivant à la même altitude ne possèdent pas cette particularité.


Images de tibétains en altitude
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Image du centre à Iten
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